mardi 3 juillet 2007

Chiang Mai

29 et 30 juillet
Après avoir passé en revue les centres commerciaux de BKK ; après avoir pris et repris les bateaux, les tuk-tuk ; après avoir vu et revu des bouddhas (debout, assis ou couchés), et après avoir passé une nuit mémorable dans le train (« notre moyen de transport préféré » disait le Routard), nous voici à Chiang Mai.
A la sortie de la gare, les chauffeurs de taxi se livrent à une compétition incroyable pour nous offrir leurs services. Nous montons dans un taxi qui, ne perdant pas son temps, nous chante la ritournelle habituelle « what are you doing today ? ». Evidemment, le monsieur à quelques idées à nous proposer…Il nous sort son book, comme le font les agences de voyage. C’est notre troisième venue à Chiang Mai et ce petit rituel est un brin exaspérant.
Nous jouerons tout de même les bons clients, mais avec quelqu’un d’autre ! Nous adoptons les services d’un tuk-tuk, pour faire le tour de la vallée de la Mae Sae. Cela commence par le show des éléphants : des éléphants qui jouent au foot, font de la peinture… Ensuite, nous visitons une ferme d’orchidées et de papillons -sans intérêt. Comme nous avions un temps d’attente à occuper avant le spectacle de la ferme des serpents, nous nous sommes hasardés à la Monkey school. Des singes savants y décrochent des noix de coco et inscrivent de magnifiques paniers au basket (grâce à un astucieux panneau en forme de parabole derrière le panier). D’ailleurs, un enfant à qui il était demandé d’essayer et qui avait échoué s’est fait gentiment chambré. Ces singes - si intelligents- font aussi des sauts périlleux et du vélo. Le tout est commenté par une Thaïe dans un « globbish » efficace, sur une musique électronique un peu psyché. Tout cela pourrait être drôle si la plaisanterie qui dure à peine dix minutes n’était facturée 200 bahts. En résumé, ont s’est fait arnaquer. Mais, nous allions assister Stéphanie et moi, un an après, à une nouvelle représentation du cobra Show. Nous laissions à Philippe la surprise des effets de scène. Cela commence par le lancement d’une cassette audio : « The final countdown » pour chauffer le le public (Un peu comme dans le lancement des matches de l’OM au vélodrome avec « jump », sous l’aire Tapie ) . Hélas, la cassette a beaucoup trop de souffle… Celui qui commente le show a la main sur le bouton du volume. Il baisse le son au moment de parler, en anglais, avec une voie qui traîne sur les fins de phrases. Puis il remet le son ; puis coupe le son ; et remet le son… Dans le premier numéro, un dompteur de serpents des cobras. Le speaker dramatise la situation à outrance « if the snake bites, you can die » « you go to the hospitalat ten kilometres ». Il met le son, puis baisse le son « sometimes, lot of traffic… and it’s too late ». Il conclue: « Good bye to your family, good bye to your girlfriend… ». A la fin du numéro, le serpent crache son venin dans un verre, que l’on fait circuler dans les allées « not water; not whisky, It’s poison !». Après d’autres numéros - toujours avec la même bande son- le grand moment d’émotion survient avec le « serpent bondissant ». Deux types apportent une lourde caisse en bois. Ils prennent beaucoup de précaution en l’ouvrant. En s’adressant au public, le commentateur explique « anyway, don’t mouve ». Puis, avec un bâton, les types saisissent le serpent, mais, doivent s’y prendre à plusieurs reprises. Puis, un mouvement brusque ! Le serpent s’envole vers les gradins pour atterrir dans le public ! Panique ! « Don’t mouve ! » En fait, c’est une vulgaire corde qui s’est envolée. La touriste qui l’a reçu à ses pieds est encore sous le choc. Ah ! Ah ! Ah ! La bonne blague ! Tout le monde y a cru. Y compris nous… l’année dernière !

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