mardi 26 août 2008

Sanur. Bali toujours le paradis?

8 juin





Une grande plage exposée au vent, bordée de restaurants désertés et de resorts vieillissants... Des vendeurs qui guettent le client devant leurs boutiques et qui se montrent très insistants dès que l’on prête attention à leurs marchandises... Des types qui indisposent les piétons pour leur proposer de les transporter... Nous venons d’arriver à Sanur et notre première impression n’est pas très favorable. Après notre installation à l’hôtel, nous louons dans la foulée une moto. Déjà, notre journée n’avait pas très bien commencé. Premièrement, nous avons oublié notre carte (toute neuve) et notre Guide du Routard dans la voiture qui avait assuré notre transfert depuis Ubud. Ensuite, nous découvrions les ensembles hôteliers chers et mal tenus de Sanur ( Il faudra débourser 35 dollars, soit deux fois plus qu’à Ubud, pour obtenir une chambre pas vraiment nickel, près de la plage pas vraiment charmante...).



Notre journée allait mal se poursuivre ! A peine avions nous enfourché notre Honda Vario de location, nous étions déjà interpellés par la police. Il faut dire que je me suis fais bêtement remarquer en m’arrêtant à un feu rouge. Le policier me demande mon permis de conduire international, que je ne possède pas. Je fais alors semblant de comprendre qu’il veut les papiers de la moto, je bafouille en français pour le décourager. Il me dit alors qu’il doit me garder, et me conduit à une guérite située à quelques mètres de là, laissant Stéphanie sur place qui cru un instant que j’allais être emprisonné ! Le fonctionnaire sortit alors le grand jeu, me faisant les gros yeux et me grondant comme un enfant. Puis, brutalement, il s’adoucit, me disant que mes problèmes pouvaient être définitivement résolus si je le payais un peu. Il sortit un classeur ressemblant à un menu de restaurant pour me montrer les tarifs en fonction des infractions. Tous les cas sont répertoriés avec le tarif pour les balinais et celui pour les étrangers. Dans mon cas, je dois lui donner une quinzaine d’euros pour être libéré. « terima kasih »(« merci ») lui dit-je en en faisant des tonnes pour exprimer ma gratitude. Corrompu !




Nous reprenons notre route pour Jimbaran. Il est bien difficile de trouver son chemin. Les rares panneaux indiquent avec la même signalétique les villes, l’aéroport, les plages, les musées. Pas évident de s’y retrouver.



A Jimbaran, nous admirons la plage le temps de boire une verre, puis, nous gagne déjà l’envie de voir ailleurs.



De retour à Sanur dans la soirée, nous faisons la même tournée que le matin, l’ambiance est toujours aussi triste, à l’image des serveuses des restaurants qui interpellent, le regard perdu dans le vide, les passants. Sans trop y croire...



9 juin



Avec le prix exhorbitant des excursions à la journée en bateau pour les îles au large de Sanur, nous partons une nouvelle fois en voiture pour circuler dans le nord est de Bali. Nous découvrons des rizières en terrasse à perte de vue ; images dignes de nos livres de géographie, quand nous étions en 4ème.



Dans le milieu de l’après midi, de retour à l’hôtel, nous avons la sérieuse impression que notre guide a abrégé l’excursion. Ceci dit, c’était difficile de contester sur des bases solides vu que sur la route, nous ne savions jamais ou nous étions et que nous n’avions pas de carte entre les mains.


Nous finissons l’après-midi en allant à Kuta, mais sans illusion ; nous ne sommes pas séduit pas le cocktail « Malibu, MacDonald, Rip Curl ».









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