lundi 24 mai 2010

jours de fêtes



19 mai 2010 :120ème anniversaire de la naissance d'Hô Chi Minh
"Personne n'aime les enfants autant que l'oncle Hô
Personne n'aime l'oncle Hô autant que les enfants"


120ème anniversaire de la naissance d'Hô Chi Minh
Un exemple de la pensée d'Hô Chi Minh :
"Eclairer aujoud'hui et durablement"


5 juin : Hô Chi Minh trouve la voie pour sauver la Patrie - 99ème anniversaire



30 avril 2010 : 35ème anniversaire de l'unification du pays

30 avril 2010 : 35ème anniversaire de l'unification du pays
"Un même toit pour tous"




19 mai 2010 :120ème anniversaire de la naissance d'Hô Chi Minh
"S'investir pour être preformant"
"Fêtons l'anniversaire d'Hô Chi Minh"

19 mai 2010 :120ème anniversaire de la naissance d'Hô Chi Minh
"Je consacre ma vie à mon peuple"



19 mai 2010 :120ème anniversaire de la naissance d'Hô Chi Minh
"Personne n'aime les enfants autant que l'oncle Hô"

vendredi 7 mai 2010

Canardé

Dans son numéro du 4 mai, le "Canard enchaîné" évoque mon cas personnel...


2 juin
Après tout, pour le condamné à mort, quoi de plus beau que de mourir sous les balles devant un mur où serait écrit « Liberté Egalité Fraternité », signe d’un au-delà qui aurait des allures d’Eldorado ?
« Arrêtez avec ça ! Bientôt, les condamnés à mort ne seront plus exécutés par balles » s’énervent ceux qui depuis le début plaident pour un projet qui a eu l’effet d’un tube de mentos dans une bouteille de Coca- Cola.

L’affaire s’engageait plutôt bien. Le 9 mai 2006, le Consul général avait « la joie » d’informer la communauté française que le Comité Populaire de la ville venait de lui proposer de louer pour 50 ans un terrain qui « jouit d’un environnement exceptionnellement agréable », au cœur de ce qui serait le nouveau grand pôle économique de la métropole, pour implanter le nouveau lycée français.

Curieusement, il ne mentionnait pas que le lycée serait construit sur une parcelle adjacente au terrain où sont exécutés et enterrés les condamnés à mort. Il ne précisait pas non plus que de nombreuses briqueteries dégagent des fumées extrêmement toxiques sur le site choisi. Peut-être est-ce parce que le bail de ce terrain devait être signé sur la promesse qu’il serait mis un terme à l’activité des briqueteries et qu’il ignorait l’usage du terrain voisin pour l'application de la peine capitale ?

Quoiqu’il en soit, deux ans après, la situation s’aggravait avec l’apparition illégale d’une décharge sur le terrain voisin, juste à côté des pelotons d’exécution… Un formidable espace de jeu pour de futurs élèves qui souhaiteraient jouer avec de vieux pneus, en humant les vapeurs des boues chimiques abandonnées sur place.
Le nouveau pôle économique promis, lui, ne voit toujours pas le jour et on commence à croire à une supercherie.
Pour ne rien arranger, il faut ajouter que tout cela se déroule à plus de 25 km du centre, par une route qui bat tous les records de mortalité, aux embouteillages monstres, et que, pour couronner le tout, il n’existe pas de transports en commun pour y accéder.
Mais, ce Consul général, qui se félicitait d’avoir trouvé « la meilleure option » n’aura plus à répondre de rien. Entre temps, il a quitté le pays, tout comme d’autres membres de la communauté française qui ont validé ce choix, félicités certainement par leurs hiérarchies pour avoir accompli leur mission en respectant un budget serré. D’ailleurs, si ce Consul a reçu entre temps la Légion d’honneur, c’est certainement parce qu’il rempli ses missions avec compétence ? Non ?
Les parents, de leurs côtés sont divisés. D’un côté, des opposants féroces qui se sont battus contre ce projet depuis le début, mais qui se sont discrédités en tentant une campagne de déstabilisation avec pour appui une presse nauséabonde qui se lit en 60 secondes. De l’autre, des parents entrepreneurs, architectes pour qui le chantier de cette nouvelle école est un formidable business. Entre les deux, ceux qui sont de passage et qui voient les choses avec détachement et ceux qui attendent plus ou moins de voir la situation environnementale s’améliorer sans vraiment renacler à l'idée d'abandonner le chantier...
Pour régler les problèmes, beaucoups ont compté sur la venue en novembre dernier de Monsieur Fillon : Il s’était avancé sur le sujet, croyant pouvoir affirmer que « l’ensemble des objections qui ont été émises [allaient] trouver, grâce à l’engagement des autorités locales, les solutions [attendues] ». Est-il utile de préciser que les autorités locales n’ont pas été très réactives ? Force est de reconnaître que, les faits sont « têtus ».
Alors que les infrastructures étaient en voie d’achèvement la grogne s’est durcie au mois de mai alors qu’il fallait s’engager sur les inscriptions pour la rentrée future bien qu'aucune garantie environnementale ne soit donnée. Des films ont été diffusés sur Youtube pour créer un Buzz et mobiliser de plus en plus de gens contre cette nouvelle école... Mais, comme le dit l’actuel Consul, l’heure n’est plus aux « palabres » et ce nouveau lycée devra bien ouvrir, car les faits sont « têtus (…) le lycée est là où il est ». Pas sûr cependant qu’il ait réussi dans sa communication à mettre fin aux polémiques ; d'où le canardage !
Un cabinet d’expertise environnementale français, à la légitimité incontestable, a rendu ses conclusions au mois de juin. Il indique que le terrain n’est pas impropre à l’installation d’un groupe scolaire. La prochaine rentrée aura donc bien lieu sur le site décrié.

Au bout du compte, l’école perdra  des élèves, et souffrira de nouvelles formes de concurrence avec une offre élargie dans le choix des écoles françaises privées et des promotions exceptionnelles pour les élèves francophones dans le système international.
Malgré un terrain acheté au départ pour un prix raisonnable, la pertinence comptable du projet reste à démontrer, tant le préjudice en terme d’image est conséquent…