lundi 2 juillet 2007

le vietnam: Hanoi



15 juillet : en route pour le Vietnam !
En partant le matin de BKK en commandant un taxi à la guesthouse, nous ne nous attendions pas à embarquer dans une vieille caisse comme celle que nous avons prise ! Peu importe, nous arrivons à temps à l’aéroport, puis à Hanoï après deux heures de vol. A l’atterrissage, la vue est dégagée et nous voyons clairement les méandres du Fleuve rouge, les rizières, et, au loin, des chaînes montagneuses. Notre enchantement ne résistera pas à l’attente de la navette promise lors de la réservation de l’hôtel… Il faudra une grosse heure d’attente et un coup de fil à l’hôtel…
Le premier aperçu de la vie locale se fera à travers la circulation routière. Cette circulation est assez folle. Notre taxi zigzague en klaxonnant sans cesse entre un nombre incroyable de vélos et mobylettes. Certains deux-roues circulent à contresens ! Ce qui nous émerveille tout de suite, ce sont les femmes qui circulent à bicyclettes a travers les rizières, habillées de longues tuniques (Ao Daï), coiffées de chapeaux coniques, et le visage protégé par un foulard. Ce sont de véritables « images de film » qui s’exposent devant nous et se laissent contempler avec plaisir.
Dans le centre de Hanoï, la densité de la circulation devient très impressionnante. Les 95% de deux-roues qui composent cette circulation ne s’arrêtent jamais, même pas aux croisements ! Un petit miracle se produit à chaque fois : il n’y a pas de collisions ! Les piétons, traversent les rues calmement dans ce flot, en marchant, incroyable !
Evidemment, nous sommes vite la proie de rabatteurs et de vendeurs ambulants assez insistants « eh ! Motorbike ? ». Il est impossible de s’arrêter sans que quelqu’un, même d’assez loin nous fasse de grands signes de la main !
L’architecture de Hanoï est homogène et assez interressante à observer : maisons en pierres colorées, escaliers et balcons cossus. Le tout est bien décrépi, ce qui ajoute, ou enlève, au charme, selon les cas…
Dans la rue, les vietnamiens semblent volontiers disposés à se regrouper pour boire un verre ou manger une soupe à même le trottoir, assis sur des tabourets minuscules de 20cm de haut !
Toutes ces observations nous montrent que nous sommes bel et bien loins de la Thaïlande !
Quelques aspects nous rappellent la France : caractères romains de l’écriture, une signalétique parfois en français ; le pain et le vin vendus dans la rue ou dans des échoppes ; les quelques salons de thé, ou l’on trouve d’appétissantes pâtisseries en vitrine ; des églises catholiques ; la circulation : à droite de la chaussée !
Mais, d’autres singularités nous dépaysent franchement : les casques du vietminh portés par de nombreux hommes, et le chapeau conique porté par les femmes ; les ventes ambulantes sur le porte bagage des vélos ou avec les palanches ; les nombreuses signalétiques en chinois ; les pagodes, très différentes des temples thaïs ; enfin, la monnaie, avec laquelle il est difficile de se familiariser : 1 euro représente a peu près 20 000 dongs !
Souhaitant acheter de l’ananas dans la rue (habitude prise à Bangkok), je me fais bien rouler ! Faute de maîtriser la monnaie et de bien évaluer le pouvoir d’achat local avec l’équivalent d’un euro, je dépense 40000 dongs pour quelques tranches d'ananas(ce qui me semblait beaucoup, sans pouvoir dire combien exactement). Sentant, le bon filon, au moins 5 femmes m’entourent avec leurs palanches pour me proposer d'autres fruits que j’avais parfois du mal à identifier.
Après quelques pas dans le centre historique, nous nous orientons vers le lac Hoan Kiem et nous visitons le temple Ngoc Son. Nous circulons dans la soirée dans les rues du vieux quartier où s’installe un marché de nuit. Nous dînons dans un restaurant assez chic mais sobre : nems et curry végétarien ( repas délicieux pour un prix dérisoire). Nous allons nous coucher, mais la nuit va être difficile : il fait très chaud et très humide.

16 juillet
Nous consacrons notre première matinée à Hanoï à la visite du nord de la vieille ville. En prenant la direction des lacs (lac de l’ouest et lac de la soie), nous circulons tout d’abord dans les allées du marché de Dong Xuan. Stéphanie s’y achète un chapeau chinois pour 10000 dongs. Près des deux lacs, nous visitons deux très belles pagodes : Tran Quoc et Quan Thanh.
Nous faisons une pose dans un des cafés de Hanoï. Son décor art-déco est un peu poussiéreux, mais possède beaucoup de charme. Les vieilles affiches jaunies couvrent les panneaux en teck ; le bar propose toutes sorte d’apéritifs et de vin français. Au plafond, une dizaine de ventilateurs donne à la salle un air surrané et exotique. Stéphanie goûte à un délicieux thé aux fleurs.
Dans l’après-midi, nous repartons en direction du mausolée d’Ho Chi Minh. Nous ne verrons pas la momie de « l’oncle Ho », il fallait pour cela arriver le matin. En revanche, en suivant un groupe de touristes japonais (ou coréens), nous visitons-en resquillant- son ancienne maison et ses jardins. A l’issue de cette visite, nous nous dirigeons vers la pagode au pilier unique, qui est un peu à Hanoï ce qu’est le sacré cœur à Paris. Nous retournons à l’hôtel. Au passage nous croisons une statue géante de Lénine devant lequel le Guide du routard suggère à ses lecteurs de se faire immortaliser en photo- ce que nous ne faisons pas.

17 juillet
La température est supportable : il pleut. Du moins, il crachine. Les femmes, toujours prêtes à vendre du pain ou des bouteilles d’eau à la sortie des hôtels proposaient aujourd’hui des imperméables. C’est à l’une d’entre elles que nous avons acheté des ponchos. Nous en avions bien besoin et puis, nous étions harcelés. Nous pensions, avec cet achat être moins sollicités. Mais, nos ponchos à peine achetés, nous étions harcelés par les vendeuses des parapluies !
Nous nous promenons encore dans les rues de la vieille ville en faisant quelques achats. Nous achetons notamment des sacs de couchage en soie (pour 3 USD), quelques T-shirt et des tampons en bois sculpté. Nous visitons également une belle maison traditionnelle, qui à été restaurée récemment.
Dans l’après-midi, une quarantaine de minutes de marche est nécessaire pour atteindre le temple de la littérature.
Dans la soirée, nous dînons dans un petit restaurant agréable et pas trop cher puis nous nous rendons au théâtre pour assister au célèbre spectacle des marionnettes sur l’eau. Ces marionnettes se produisent accompagnées en musique d’un orchestre d’instruments traditionnels. Les scènes du spectacle évoquent la vie dans les rizières, la pèche, les courses de pirogues, ou des légendes comme celle de l’épée restituée. Ce fut un très beau spectacle.

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