dimanche 8 novembre 2009

Fin de séjour




2 novembre
Il fait froid comme promis, mais il y a un grand soleil. Nous décidons de marcher à bon rythme dans les quartiers que nous avons encore délaissés. Impossible de tout faire ici…Et notre séjour touche à sa fin. A mesure que nous avançons, le froid s’adoucit et la neige commence à fondre. Nous visitons quelques temples au hasard des hutongs, à l’heure du marché.


Sur les bords du lac Beihai , des personnes âgées prennent un cours de danse en plein air. Nous montons sur la colline de charbon pour regarder une dernière fois la cité interdite. A perte de vue, des immeubles dont celui de la télé chinoise que nous avions repéré la veille sur la route en revenant de la muraille de Chine. Un édifice incroyable. Juste à côté une tour de 146m de haut qui a entièrement pris feu au moi de février dernier alors qu’elle était en construction.
Dans la soirée, le froid est plus rude et a tué nos velléités de sortie. C’est l’occasion de réviser les dynasties chinoises, de les situer dans le temps. Les Tang, les Yuan, les Ming… Tous ces noms qu’on connaît plus ou moins, auxquels on s’intéresse le temps d’un voyage. On se jure même qu’on lira des essais historiques sur ces dynasties, résolution, que, dans les faits, on ne concrétise jamais- ou presque. Des connaissances qui ne resterons pour la plupart qu’éphémères… Quel gâchis…


3 novembre
Nous refermons les valises. Dernière matinée. Nous faisons la visite du temple des Lamas, haut lieu de culte pour les bouddhistes tibétains. Ce temple renferme une étonnante statue de Bouddha sculptée d’un bloc dans un tronc de santal blanc. Elle mesure 26 mètre de haut, et 8 de large ! C’est la plus grande statue en bois de Bouddha dans le monde.
Puis enfin, dernier voyage en métro vers l’aéroport. Le nom de certaines stations nous sont désormais familiers : Zhangzi Zhonglu, Dongzhimen, Dongsi, Dongdan Wangfujing…Nous mangeons un dernier yaourt comme on en trouve ici, dans un pot en terre, fermé par un papier bleu et blanc maintenu par un élastique que l’on perce avec une paille…Mais, le cœur n’y est plus, il faut rentrer.

Aucun commentaire: