mercredi 25 mars 2009

Kep - Kampot


18/03

Le port de Ha Tien est surtout animé le matin, lors du marché au poisson. Les chalutiers déversent leur pêche et la vente commence sur les quais ; l’odeur est parfois insoutenable.
Après un petit tour, je fais la visite d’un temple bouddhiste, et prends la direction des plages. La première que je longe est Mui No. C’est en fait davantage un village au bord de l’eau qu’une vraie plage. Une piste à l’ombre des palmiers longe l’eau un peu vaseuse ; le sable est noir, mais c’est joli, sauvage.
La plage la plus réputée est plus loin : Mui Nai. Cette plage est plus aménagée, de nombreuses paillotes y sont installées. C’est à cet endroit que je découvre une sorte de noix de coco couleur aubergine dont je goûte la chair : j’ai l’impression d’avoir des anneaux de calamars dans un verre en plastique avec des glaçons et du sucre ; le goût n’est pas très prononcé, c’est surtout rafraîchissant.
Voilà, c’était le dernier petit tour à Ha Tien, car j’ai pris rendez-vous avec un Xe om, pour passer la frontière cambodgienne et aller à Kep (la frontière est ouverte a cet endroit depuis peu). A vrai dire, j’avais déjà un peu l’impression d’avoir quitté le Vietnam en croisant tous ces visages et toutes ces coiffures différentes dans les rues, loin de la mode saigonnaise des cheveux long et lisses...

En observant la carte et la vingtaine de kilomètres à faire entre Ha Tien et Kep, je ne m’attendais certainement pas à devoir faire 2 heures de moto ! C’est comme ça ! Après la frontière, la route n’est plus goudronnée, et il faut emprunter des détours ! Peu importe, les paysages sont de toute beauté. Il y a des rizières, des marais salants, et un peu de relief à l’horizon. La piste en terre battue fraîchement arrosée par les pluies de la veille apporte également sa touche de couleur.

En arrivant à Kep, je suis franchement déçu sur le coup. Je m’attendais à une petite ville avec d’anciennes maisons coloniales. Il n’y a rien. Enfin, presque rien en apparence : la plage, et quelques hôtels. Je sais qu’il y a une excursion à faire sur une île au large, mais renseignement pris à l’hôtel ou je pose mes bagages, c’est trop tard, le départ est le matin à 9h. Décision immédiate : louer une moto et filer vers Kampot, à 25 km.



C’est l’occasion de traverser de nouveaux villages, et d’agréables paysages de campagne. Je marque quelques arrêts pour photographier quelques maisons. La route est calme, c’est un moment plaisant.
A Kampot, les avenues sont larges, l’architecture datant de l’époque coloniale est homogène, mais on a le sentiment un peu étrange que la ville est triste, un peu abandonnée... Le canal qui traverse la ville donne une touche aérée à la ville tandis qu’au loin le relief est dominé par le plateau du Bokor.









De retour vers Kep, je serais le spectateur d’une partie de volley ball au milieu des vaches...
Pas grand-chose à faire dans la soirée. C’est le grand calme, c’est à peine s’il y a de l’éclairage. Dans les buvettes, quelques touristes tout de même, des trekkeurs, des cyclistes ... Puis vers 20h, c’est la coupure d’électricité ; extinction définitive des feux !





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