mardi 3 juillet 2007

La nostalgie du Vietnam, retour à BKK

24 juillet
Petite journée tranquille à Hanoï. Nous faisons l’achat de T-shirts, de marionnettes. Nous visitons la cathédrale. Evidemment, nous retrouvons les désagréments que nous avions oubliés lors de notre court séjour à Ninh Binh. Les conducteurs de motos taxi ne manquent pas de nous interpeller. Les femmes, avec leurs bouteilles d’eau fraîches ou leurs fruits tentent de converser « français ? » « Madam ! Madam jolie ! ». « Photo ? » nous demandent-elles en nous proposant de poser avec la palanche sur l’épaule.
Nous sommes victimes d’une tentative d’arnaque : 67000 dôngs pour une bière et un soda (le prix réel étant 19000 dôngs ; la serveuse se justifie en déclarant qu’elle pensait que l’on était quatre…)
Enfin, on ne fait pas grand-chose, mais on s’habitue au mode de vie local et prenons un certain plaisir à nous promener dans les rues de Hanoï.


25 juillet
Dernière journée à Hanoï. Au programme : deux musées. Le musée des beaux arts, que nous gagnons à pied. Puis, le musée d’ethnologie, qui ne peut être joint qu’en taxi (taxi qui coûte d’ailleurs plus cher que l’entrée du musée)
Le musée d’ethnologie montre dans une partie en plein air les différents types d’habitation des minorités ethniques du pays.
Nous faisons un dernier tour dans le quartier des 36 guildes, le temps pour Stéphanie de se faire confectionner des sabots sur mesure. Il faut maintenant songer à prendre l’avion, qui doit nous reconduire à Bangkok.
Nous goûtons une dernière fois à la conduite folle des viets : conduite à droite, mais toujours sur la file de gauche ; franchissements des lignes continues ; dépassements rythmés par les klaxons.
Nous regrettons beaucoup de devoir partir. Il y avait beaucoup encore à voir, notamment Sapa. Le Vietnam va changera sûrement beaucoup dans les années à venir : un tiers de sa population a moins de 15 ans ! Ses affiches communistes disparaîtront. Ses hommes ne porteront plus le casque des vietminhs ; les femmes ne porteront plus les palanches ; les jeunes filles en Ao Daï, le chapeau conique sur la tête ne circuleront plus à vélo dans les rues… On aura eut tout de même la chance de voir tout cela. Le Vietnam restera un très bon souvenir.

Après nos deux heures de vol avec la compagnie Airasia, nous retrouvons Bangkok. Cette fois-ci, la chaleur en sortant de l’aérogare est moins accablante. Nous prenons un taxi pour regagner le centre. Il est presque 2 heures du matin. Nous tenterons de trouver une chambre à la Tavee. D’emblée, la circulation routière nous semble plus disciplinée ici qu’au Vietnam ; les klaxons ne sont plus de rigueur Le nombre plus important de voiture reflète les conditions matérielles, plus proche des standards européens, des thaïs. En arrivants au centre de Bangkok, il est surprenant de voir que la quasi-totalité des motocyclistes portent des casques !
Nous retrouvons les effigies du roi et de la reine, les illuminations dans les rues longeant le palais royal.
Malheureusement, nous n’aurons plus beaucoup de choix pour les chambres vacantes. Nous acceptons pour 250 bahts un matelas à la Backpackers lodge. Les sanitaires sont rebutants, les cloisons très fines n’atteignent même pas le plafond dans les « chambres » ! Après tout, nous ne resterons que tout au plus 5 heures dans cette auberge pour routards aux abois.

26 juillet
7 heures du mat, dans les mêmes vêtements que nous n’avons pas pris le risque d’enlever pour somnoler sur les matelas douteux de la lodge. Nous reprenons nos bagages et allons prendre un petit déjeuner. Nous choisissons d’aller dans une guesthouse pour observer le départ des touristes et prendre des options sur les chambres qui se libèrent. Nos problèmes d’intendance réglés, nous pouvons nous adonner aux joies de la promenade à Bangkok, avant de retrouver Philippe, qui atterrit aujourd’hui et qui doit séjourner deux semaines avec nous.

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