mardi 15 janvier 2008

Kuala Lumpur

Kuala Lumpur


Nommé cette année dans l’établissement, j’ai eu la chance de faire partie des personnes prioritaires pour bénéficier d’un stage de formation. J’ai ainsi eu la chance d’avoir satisfaction sur ma demande de stage concernant les nouveaux programmes de collèges et le socle commun de connaissance. Le stage se déroulait à Kuala Lumpur en Malaisie, pour une durée de trois jours. Il fut animé par l’Inspecteur Pédagogique de Mathématiques détaché auprès de l’AEFE. Contrairement à ce qui se passe en France, les enseignants français à l’étranger sont pris en charge à 100% pendant la durée du stage. Cela inclue donc les billets d’avion, l’hôtellerie, les repas, ainsi que les frais divers. Normal ? Oui… Enfin…Là ou cela frôle l’indécence, c’est de se voir accueilli dans un hôtel 5 étoiles ; d’ailleurs à mon arrivée dans l’hôtel, je me suis franchement demandé s’il n’y avait pas erreur…Dans un palace de 600 chambres, une grande suite avait été réservée pour moi : salle de bain en marbre, chambre ouverte sur un salon avec espace de travail comportant un écran d’ordinateur avec connexion Internet, carte d’accès au salon de beauté et à la salle de sport, et divers autres services… De quoi faire enrager tous ceux, qui, en métropole, ne peuvent même plus faire des photocopies pour leurs élèves en fin de trimestre, faute de moyens…

Le stage commençant un lundi, j’avais décidé d’arriver à Kuala Lumpur le samedi pour faire un peu de tourisme. La Malaisie n’était pas franchement une destination qui me semblait incontournable, et je n’y serais peut être pas allé de moi-même sans ce stage. Mais, Kuala Lumpur faisant tout de même partie des grandes métropoles du sud est asiatique, j’étais très heureux de pouvoir de m’y rendre, sans débourser un centime, comme ça, « pour voir » !
Dès le passage de la douane, un choc en voyant les fonctionnaires. Je savais que la Malaisie était un pays musulman, mais je n’imaginais pas que les douanières porteraient le voile islamique dans l’exercice de leurs fonctions. (En reprenant mon passeport je me retiens de répondre « cam o’n », comme quoi je commence à avoir quelques réflexes en vietnamien que je soupçonnais pas !)
Quittant l’aéroport, je constate la qualité du métro assurant la liaison avec le centre ville (très moderne, très propre, ressemblant beaucoup au « orlyval ») et observe l’environnement urbain, très différent de celui du Vietnam : belles avenues bien éclairées (je suis arrivé de nuit), circulation ordonnée…De grandes enseignes lumineuses exhibent des marques que j’avais fini par oublier ( MC Donald, par exemple). J’étudie avec intérêt le caractère cosmopolite de la population puisque outre les malais (majoritaires à plus de 50 %), les chinois et les indiens représentent respectivement environ 30 % et 15 % de la population. D’ailleurs, les affichages publicitaires sont aussi bien en malais qu’en chinois, en tamoul, en arabe, ou en anglais.
Arrivé à l’hôtel, une pochette m’attendait avec un mot de bienvenue du proviseur du Lycée français de Kuala Lumpur, et un plan de la ville. J’avais vaguement étudié les différents centres d’intérêt à explorer mais je ne mesurais pas encore bien les distances à parcourir et les moyens de transports disponibles …
Après consultation du plan, je décidais de prendre le métro, non loin de l’hôtel, pour rejoindre le quartier chinois, très animé le soir. L’employée qui me vend mon ticket me signale qu’il faudra faire un changement, ce que j’avais déjà vu en étudiant l’itinéraire sur le plan.
Ce métro est aérien, comme à Bangkok et quelques secondes après son départ, j’entrevois au loin, par la fenêtre les tours Petronas, illuminées. Mais, mon escapade va ta tourner court. Au premier arrêt, le métro s’immobilise puis fait repart en marche arrière ! Les tours Petronas se font voir à nouveau, et, le métro retourne à la station dans laquelle j’avais embarqué ! C’est donc ça que la caissière voulait me signifier ? N’y comprenant rien, j’abandonne l’idée de prendre le métro et me résigne à marcher pour admirer les tours Petronas. Je découvre un marché de nuit, passe devant quelques gargotes, pour trouver un poste d’observation de ces tours jumelles. Ces deux tours, qui symbolisent Kuala Lumpur, sont présentées dans les brochures touristiques comme les plus hautes du monde avec 452 mètres. En fait, il n’en est rien depuis déjà quelques années, elles ont été supplantées par une tour de Taipei. Elles seront bientôt dépassées par d’autres tours en constructions comme à Shanghai, et surtout à Dubaï.
De retour à l’hôtel, je prospecte les possibilités d’excursion pour le dimanche. Je me décide pour une visite de Malacca. Les ports de pêcheurs, les belles plages, la mangrove, les plantations de thé des Cameron Highlands était autant d’autres possibilités… Mais, Malacca est la ville qui à le plus grand intérêt historique et le plus beau patrimoine architectural ; c’est cette option que je choisi.






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