mardi 26 août 2008

Toujours à Ubud...

6 juin

Sale temps sur Bali. Pluie ininterrompue jusqu’à 16h. En arrivant, nous avions apprécié le climat tempéré de l’île. Désormais, nous avons un peu froid. Nous n’avions pas prévu de venir avec des blousons ; nous superposons les chemises pour ne pas grelotter.

En attendant que le ciel ne s’éclaircisse, nous visitons la maison d’Antonio Blanco, peintre catalan un peu mégalo qui se prenait pour Dali. Peu après, nous nous rendons au musée Neka, trois étoiles dans le Guide du Routard – attention les yeux ! Les toiles exposées sont pour la plupart contemporaine. C’est malheureux à dire, mais, tout cet art naïf contemporain nous déçoit. Nous avons l’impression d’avoir vu plus de choses au musée du quai Branly à Paris...

En sortant, une grosse averse a précipité notre retour vers notre pension. Changement de vêtement nécessaire. C’est que les pluies ne sont pas chaudes du tout ici !

La fin de journée, sous un temps plus clément sera consacrée au shopping, pour rapporter quelques souvenirs.


Notre réflexion est alors de savoir comment poursuivre notre visite de Bali. J’avais très envie de faire route vers Tirtagangga, pour ses belles rizières et Amed pour son vieux port traditionnel et les côtes sauvages du nord. L’ennui, c’est d’avoir à faire une route un peu longue pour seulement deux nuits avant de revenir sur nos pas pour reprendre l’avion à la fin du séjour. Nous optons donc pour le sud de l’île et Sanur d’où nous pourrons visiter la presqu’île de Bukit, voir la plage de Jimbaran et peut-être visiter les petites îles proches.

Tirtagangga, ce sera donc pour une autre fois. De même pour Amed... Inch’allah...



7 juin

Le marché de Gianyar, c’est quand même autre chose que celui d’Ubud ! On y circule librement sans être interpellés par des rabatteurs insistants qui rendent la promenade fort désagréable. De plus, les articles y sont bien moins chers. Malheureusement, en route, sur la moto, notre carte à du s’envoler. Impossible de la retrouver ! Il faudra renoncer à l’idée de nous rendre à Sidemen comme je l’avais planifié. Nous rentrons à Ubud pour le déjeuner.



Nous rachetons une carte et décidons de faire une petite boucle en passant par des petits villages enclavés dont les guides ne parlent pas. Il n’y à donc a priori aucune raison de les visiter. Mais, des gens y habitent, y travaillent... Allons voir à quoi cela ressemble !





Résultat : comme partout ailleurs, une belle campagne, de belles maisons traditionnelles, des enfants qui jouent au cerf-volant et des chiens qui manquent de nous faire tomber en se jetant sous nos roues. En achevant notre tour, nous voyons, furtivement, une jolie femme, qui se lave dans un ruisseau, comme dans la pub pour Tahiti douche. Mais, ce tour hors des sentiers battus, c’est aussi, sur le bord des routes, des hommes et des femmes qui travaillent, et qui ne nous regardent pas d’un œil très amical. Les « hello » sont lancés sur un ton peu avenant... Il en ressort que, Bali, façon routard, c’est pas évident. Il ne semble pas facile, de se mêler aux gens. Dans ces villages, on voit ne voit quasiment pas de lieux de rencontre, comme des café, ou l’on pourrait avoir des échanges, le temps d’un verre. Quand on lit ici ou là que les balinais accueillent volontiers les étrangers pour les crémations, je ne suis pas sûr que l’étranger en question se trouve si à l’aise que ça, perdu dans la difficulté à communiquer avec les hôtes dont les rites nous échappent quelque peu.





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