mercredi 16 janvier 2008

Malacca, Kuala Lumpur

Malacca


Trois heures de bus sur une autoroute bordée de forêts de palmiers sont nécessaires pour arriver à Malacca.
La cité a une histoire très riche en raison de sa position stratégique pour le commerce. Elle fut successivement sous contrôle Portugais, Hollandais, Anglais.
En arrivant, c’est d’ailleurs le quartier hollandais que nous visiterons en premier. Pour l’essentiel, il s’agit d’une jolie place dominée par une grande église. Tous les édifices sont peints en rouge !

Ensuite, après le déjeuner, nous sommes déposés dans les rues du quartier chinois. Des belles pagodes y côtoient des mosquées, dans des rues aux échoppes anciennes, mais remarquablement entretenue.
Mais, pour tout dire, Malacca m’a plutôt déçu. Sorti des rues du quartier chinois la ville est parsemée de chantiers où poussent des immeubles sans charme.




Au retour en fin d’après midi à Kuala Lumpur, je me fais déposer dans les rues commerçantes et "branchées" d'un quartier nommé Bukit Bintang. Les grattes ciels et les perspectives qui se dégagent le long des larges avenues avec font penser à un New York tropical ( à cause de la chaleur et des palmiers ). Me familiarisant avec le plan de la ville et prenant la mesure des distances séparant les différents sites, je me rends au pied des tours Petronas. Avec leur structure en acier et en verre, elles sont très élégantes, mais il est bien difficile d’apprécier leur démesure à sa juste valeur, faute d’éléments de comparaison à leur côté. Et pourtant elles sont bien plus hautes que la tour Eiffel ! (452 mètres pour les Petronas contre 300 pour la tour Eiffel !)

Au pied des tour, il y a un immense centre commercial (un shopping mall comme on dit) et un grand parc verdoyant vert. Une piscine en plein air est dédiée aux enfants. Ils s’y baignent entièrement habillé, comme le veut la tradition.
D’un coup de métro je me suis rendu dans le quartier de la mosquée. J’ai traversé quelques rues « indiennes » d’ou les boutiques faisaient cracher des centaines de watts de musiques bolywoodiennes. Puis, j’ai parcouru les avenues entourant Petaling Street, le quartier chinois, qui devient le soir un grand marché nocturne. Harcelé par les vendeurs, je n’y ai fait qu’une brève apparition avant de retourner à l’hôtel, constatant rapidement que ce marché vendait les mêmes contrefaçons qu’à Saigon.
En prenant le métro, je du faire attention aux annonces du conducteur pour ne pas subir la même mésaventure que la veille. Je compris que, suite à un incident technique, il fallait changer de quai pour pouvoir continuer son trajet.

En me brossant les dents à l’hôtel, je concentre mon regard sur l’écoulement de l’eau au fond du lavabo, pour vérifier l’annulation de la force de Coriolis à l’équateur (à quelques kilomètres de KL). (Rappel : la force de Coriolis, due à la rotation de la Terre, se traduit par l’écoulement tourbillonnant de l’eau au fond d’un évier !)

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