dimanche 29 décembre 2013

Visite de "Djodja"


Mardi 23

On se lance dans le vif du sujet. Premièrement la visite du palais du Sultan. Il faut marcher un peu. Notre hôtel et du côté d’un monument très symbolique le Sugu. Il faut donc remonter tout Malioboro pour arriver au palais. Nous sommes abordés lors d’une petite pause pour consulter notre carte par un petit groupe de collégiennes voilées qui doivent apparemment faire un reportage en interviewant des touristes pour apprendre à communiquer en anglais. Remarque, en passant, beaucoup de collégienne ou lycéennes sont voilées, ce qui tend à contredire le fait que les voile est interdit à l’école, ou du moins que les écoles publiques sont de plus en plus délaissées. Bon, elles sont quand même toutes gentilles, nous posent des questions sur la France, sur les spécialités culinaires que l’on a goutées en Indonésie. Nous venons d’arriver c’est un peu difficile, je leur case mon Nasi Goreng que j’ai mangé la veille, cela les amuse beaucoup (j’aurais dû leur parler du verre d’arak). Quelques commentaires sont demandés sur ce que nous pensons des indonésiens - que du bien évidemment- on ne va pas en dire du mal, tout depuis notre arrivée semble facile et l’accueil est toujours bienveillant. Les rues sont animées mais les gens plutôt calme, il y a une circulation assez intense de deux roues, de bekaks, ces cyclo-pousses locaux, qui ont l’air très utilisés pour les gens un peu fatigués de marcher en plein soleil et puis quelques petites diligences tractées par des chevaux nains (ou poneys… Je n’ai pas l’expertise requise pour distinguer la nuance). A part ça elles nous demandent dans quels pays nous avons déjà voyagé, Cambodge, Malaisie, France et Italie pour donner un aperçu sans trop en faire, même si c’est déjà trop pour ces jeunes filles qui ne pourront peut-être pas avoir la chance de voyager

Nous sommes pris en photos par nos jeunes filles et repartons pour le palais du Sultan. C’est là le grand terrain en herbe vu depuis l’avion on y est, c’était donc la place devant le palais !

Nous sortons quelques billets un guide nous fait l’honneur de nous accompagner en précisant que son service est prévu dans le prix du ticket ? Bien… Le palais date de 756. Le sultan ne joue aujourd’hui qu’un rôle symbolique, mais joui encore d’un certain prestige. Parler de Palais est un peu tiré par les cheveux. Nous ne voyons que deux halles vides ou se déroulent des cérémonies assez espacées dans l’année. Quelques vitrines présentent des mannequins en tenue de fête et puis c’est tout… Nous continuons donc à pied dans les rues voisines autour du palais. Des petit ateliers de batiks ici ou là égaient des ruelles calmes. Nous voici au marché aux oiseaux puis au Water palace, que nous rejoignons en passant dans des passages souterrains suivant des touristes apparemment bien informés.
 





Le Water palace daté lui aussi de 8ème siècle et un très bel édifice renfermant des piscines pour le sultan, sa famille, ses maîtresses. Là encore un type nous accompagne en prenant notre ticket d’entrée, bientôt rejoint par une jeune étudiante voilée qui veut parler avec nous pour améliorer son anglais.

Ensemble, nous nous promenons dans le quartier, dans des petites rues fleuries et calmes, puis visitons la mosquée souterraine. Rien à l’intérieur ne nous fait penser que nous sommes dans une mosquée à part une minuscule niche orientée vers la Mecque. L’édifice est une rotonde sur deux étages éclairé en son centre par un puits de lumière traversé par un escalier permettent de passer d’un étage à l’autre. Les murs sont nus, on pourrait se croire dans un petit cloitre.

Nous remercions nous guides, et après une pause dans un petit café face au marché aux oiseaux, nous marchons un peu encore avant de prendre un bekak pour revenir vers Malioboro et ses agences. Nous devons organiser nos visites à Prambanan et Borobudur. Un orage éclate, heureusement, les arcades de Malioboro permettent de nous tenir au sec en faisant le tour des boutiques, qui se ressemblent beaucoup avec les mêmes T-Shirts, vêtements en batik, et affreux maillots de foot d’équipes anglaises ou espagnoles. Pour les maillots du PSG, il faudra encore attendre… Quelques boutiques retiennent notre attention avec des objets de décoration.

Remarque en passant : il n’y a pas de 7-Eleven, mais de nombreux combini Indomaret, ce qui revient au même mais qui fait plus couleur locale. Une boisson star un peu surprenante, le Pocari sweat, normalement pour les sportifs après l’effort, au milieu des sodas multicolores dont un étonnant Fanta « stroberi ». Curieux également dans ces boutiques, les nombreux médicaments en libre-service, au milieu des sucreries les plus toxiques pour la santé, et des cigarettes dont les fameuses Kretek aux filtres sucrés, aromatisés aux clous de girofles. Pas d’alcool en revanche, la Bintang –bière locale- étant l’exception qui confirme la règle.

 

Dans une petite agence, nous louons une moto pour le lendemain et réservons une voiture pour visiter Prambanan et, dans la foulée nous conduire à Borobudur où nous dormirons deux nuits.

Aucun commentaire: