mardi 26 août 2008

Destination Bali

28/29 juin 2008 :


Cela commence par un vol à 19h00 en direction de Kuala Lumpur où nous faisons escale une nuit. Point à atteindre : Bali, pour un séjour d’une douzaine de jours. Nous jouons des coudes dans la file d’attente avant l’embarquement : avec Airasia, la compagnie aérienne que nous prenons, les voyageurs ne sont pas placés dans l’avion ; priorité aux plus rapides !

De Kuala Lumpur, nous ne verrons que de très loin, dans la nuit, les tours Petronas. Réveil matinal, à 6h30, pour reprendre l’avion pour Bali. Heureusement que Stéphanie a le sommeil léger, car, la réception de l’hôtel oubliera de nous réveiller.

A l’aéroport international, moment de panique : le vol n’est pas indiqué. Et pour cause ! Nous ne nous sommes pas rendus au bon terminal.... Nous reprenons un taxi pour l’autre terminal, situé à une vingtaine de kilomètres. La galère.

Après 2h30 de vol, notre appareil survole un spectaculaire cratère : c’est l’île de Java. Il ne faudra alors que quelques minutes pour atterrir sur l’aéroport balnéaire de Bali. A la douane, en attendant nos visas, un fond musical nous permet de découvrir une musique locale très récréative. Puis, nous sautons directement dans un taxi pour rejoindre Ubud, dans le centre de l’île.

Sur la route, nous sommes impressionnés par les réalisations massives des ateliers de sculpture, ainsi que par les boutiques de meubles qui proposent des articles d’un grand raffinement. Stéphanie a une vieille idée qui refait surface : revenir d’Asie avec un container rempli de meubles, de bibelots, de tissus et de vêtements... Ah ! Si j’étais riche !

A Ubud, à la recherche d’un logement, je découvre l’habitat balinais. Les maisons sont souvent loties au fond d’allées étroites, et se divisent en plusieurs bâtiments, le tout dans un jardin tropical. Leurs entrées ressemblent à celle de petits temples. Je visite ainsi plusieurs résidences pleines de charme. La meilleure adresse, comme souvent, ne figure dans aucun guide, et aura le double avantage d’être la moins chère et d’avoir la plus belle vue : 150 000 roupies (une dizaine d’euros) avec terrasse donnant sur des rizières.Après l’installation, nous découvrons une ville dont les boutiques regorgent d’objets décoratifs, de tissus tous aussi attrayants les uns que les autres.



Nous dînons dans la soirée dans un petit restaurant offrant des plats balinais dans des feuilles de bananiers. C’est l’occasion de déguster un verre de brem, le vin de riz local.

En allant nous coucher, nous sommes stupéfaits. Notre chambre s’avère être dans un environnement bruyant : les rizières regorgent d’insectes et de grenouilles, une véritable fanfare !

Au petit matin, nous sommes réveillés de bonne heure par les poules et les autres chants d’oiseaux. Cela à au moins le mérite de nous changer des klaxons et de motos !



30 juin

Nous sommes vraiment bien accueillis dans notre pension. Le petit déjeuner est apporté sur un plateau à notre terrasse. De plus, nous avons en permanence à notre disposition un thermos d’eau chaude, du thé et du café.


Pour notre première vraie journée à Ubud, nous commençons par nous rendre au marché. Le caractère hindouiste de l’île et ses rites sautent aux yeux tout de suite. Ainsi, dans les rues, nous voyons les femmes déposer devant leur maison des offrandes. Il s’agit de petites barquettes confectionnées avec des feuilles de bananiers contenant de petites fleurs. Le long des chemins sont disposées à intervalles réguliers d’autres petites fleurs, comme pour inviter le promeneur à suivre le chemin du petit poucet. En plus des fleurs, sur le trottoir, nous trouvons des petits carrés de feuilles de 2 ou 3 cm contenant de minuscules bouchées de riz agrémentées d’une pincée d’épice ; parfois, un petit biscuit apéritif est déposé sur l’ensemble. Et puis, à tout cela, s’ajoutent des bâtons d’encens qui donnent un délicieux parfum aux recoins de la ville.



Au marché, les femmes portent toutes, ou presque, une serviette de bain nouée sur la tête, afin de pouvoir y déposer les paniers qu’elles tiendront en équilibre. Les autres, venues en mobylettes garderons leurs casques sur la tête pour faire leurs courses !



Dans l’après midi, nous consultons notre carte pour faire une marche dans la campagne environnante. Après une petite sieste, nous partons pour une marche de deux heures au milieu de rizières. Nous découvrons à quelques minutes du centre de la ville des terrasses très pittoresques.

De nombreux travailleurs s’activent dans les parcelles, ils nous adressent des signes amicaux. Nous apprécions énormément le calme et l’atmosphère paisible des lieux.


A notre retour, nous n’avons pas vraiment le courage d’assister à un spectacle de danse comme il y en a ici tous les soirs. Nous dînons dans un magnifique restaurant, au bord d’un bassin couvert de lotus, juste derrière un très beau temple.

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