mardi 25 septembre 2007

arrivée à Ho-Chi-Minh ville




27 août : arrivée à Ho-Chi-Minh Ville (Saigon)


Arrivés en milieu de journée à Saigon, par le vol quotidien de la Qatar Airways (dans un Airbus A330 à moitié vide depuis l’escale à Doha) notre première mission est de trouver un hôtel pas très loin de l’école. Nos valises étant lourdes (valises/bagages ; valises/sous les yeux) nous nous faisons déposer depuis l’aéroport en taxi dans le quartier de l’école. Nous trouverons rapidement de quoi nous loger dans un beau palace pour 60 $ la nuit, c’est assez cher au Vietnam, mais cela nous permettra de passer une première nuit confortable, en attendant de trouver quelque chose de meilleur marché. Nous buvons notre premier verre dans un petit bar et je dois dire que suis assez fier de comprendre combien il faut payer quand la patronne, qui ne parle pas un mot d’anglais, nous indique « muoi haï », ce qui signifie 12000 dôngs ( soit 60 centimes d’euro ). Je me dis alors que mes efforts pour apprendre le vietnamien pendant le mois août n’ont pas été inutiles.
Nous nous rendons dans la foulée à l’école (Ecole française Colette). Un gardien nous ouvre mais refuse de nous laisser entrer. Il ne parle ni anglais, ni français. Nous faisons un tour dans le quartier pour prospecter tranquillement les hôtels qui pourraient nous héberger plusieurs jour pour la suite de notre séjour.
Nous découvrons ainsi la ville, sans être vraiment surpris par les scènes de rues épiques que nous avions déjà observées à Hanoi lors de notre précédent voyage. Toutefois, nous observons des aspects plus modernes ici : tout d’abord, il y a, dans la circulation, plus de vélomoteurs (à la place des vélos) Ensuite, la tenue vestimentaire des saïgonnais est plus ressemblante à ce que l’on voit en Europe (Jeans, T-shirts colorés, femmes en jupe… tandis que les chapeaux coniques sont marginaux et les casques coloniaux kakis inexistants). Autre signe de richesse : les personnes semblent plus « corpulentes » !
Nous trouvons un hôtel très convivial, tenu par toute une famille, qui propose de belles chambres à 16 $. Il est dans une ruelle calme. Les chambres sont confortables, climatisées, avec, dans celles-ci, une télé avec TV5 et un frigidaire.
Nous retournons ensuite dans notre palace. La nuit tombe déjà, il est 18 heures. Nous nous couchons, puis nous réveillons au milieu de la nuit incapables de retrouver le sommeil. Nous regardons TV5, ce n’est pas passionnant. Sur les autres chaînes, nous ne nous ne comprenons rien. Lost in translation…

28 août : l’étourdissement.


Après un mail à l’école pour signaler notre arrivée, un mail à la famille pour dire que notre voyage s’est bien passé, nous transférons nos bagages dans notre nouvel hôtel. En fait, nous n’avons que deux valises, mais elles sont lourdes : 32 kilos chacune. D’ailleurs, sachant que la compagnie aérienne n’autorisait que 20 kilos par personne, nous avons du payer une taxe pour le surpoids. (Qatar airways nous compta 5 kilos de surplus, mais, nous avons eu la désagréable surprise d’apprendre que chaque kilo supplémentaire est facturé 56 euros !).
Par ailleurs, deux autres valises nous attendent à l’aéroport, expédiées depuis Paris avec Bagages du monde. La récupération de ces deux valises est un vrai parcours du combattant :

- Aller à l’aéroport.
- Reprendre le taxi pour aller au building de Vietnam Airlines.
- Reprendre le taxi pour aller à la zone de fret.
- Retourner à hôtel car les guichets de la zone de fret sont fermés au public (il n’y a rien autour et il faut attendre deux heures). Heureusement avec le chauffeur de taxi, j’ai échangé quelques mots et exploité à nouveau mes connaissances en vietnamien dont je me félicite: « toi la nguoi phap », « toi khong dang nghi he ; toi la giao su » (« je suis français, mais je ne suis pas venu en vacances, je suis professeur »).
- Retour à la zone de fret : prendre un badge, un ticket et attendre son tour.
- Payer les frais de douane.
- Traverser la zone de fret au milieu des containers, des camions et triporteurs, pour se rendre à un autre guichet.
- Aller à un autre guichet car celui que nous avons repéré n’est pas le bon.
- Ressortir de la zone de fret car il faut aller chercher dans un café un formulaire qu’il nous manque (sic).
- Faire remplir le formulaire dans le-dit café par des femmes munies de vieilles machines à écrire qui recopient les références de nos passeports et des documents concernant nos bagages.
- Payer des frais pour le formulaire.
- Retourner dans la zone de fret (nouveau badge à demander, traverser la zone au milieu des containers, des camions et triporteurs).
- Donner tous les documents à un guichet pour vérification.
- Payer des photocopies pour certain documents.
- Se rendre ensuite à un autre bureau pour se faire tamponner le dernier feuillet que l’on a remis.
- Reprendre ce feuillet pour le donner dans un autre bureau à quelques pas de là.
- Attendre et récupérer enfin nos deux valises.
- Se rendre auprès des douaniers pour faire vérifier les bagages.
- Attendre une demi-heure dans un hangar sombre, sale, bruyant, à la chaleur moite avant d’être appelés.
- Ouvrir les valises et les faire examiner minutieusement.
- Retourner dans un bureau pour attendre à nouveau une demi heure un papier qui sera nécessaire pour sortir de la zone de fret avec nos bagages…

Cette journée fut donc une passionnante découverte du fonctionnement de l’administration locale. Heureusement, nous avons profité d’un bon déjeuner. Nous avons mangé dans un restaurant en choisissant complètement au hasard sur la carte, et nous sommes tombés sur une savoureuse fondue chinoise. C’est là que je me suis rendu compte que mes connaissances en vietnamien étaient limitées et que mon accent était à travailler. La serveuse ne maîtrisait pas de son côté le moindre mot d’anglais…
Dans la soirée, nous faisons un tour autour du marché de Ben Thanh, dans le quartier animé et touristique de Saigon. Nous n’échappons pas à une très grosse averse. C’est la mousson…
Retour à hôtel les pieds trempés. La prochaine fois, nous prendrons le taxi !

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