samedi 7 juin 2008

Cours de vietnamien (suite)


Toujours les cours ...

Sept mois après avoir pris mes premiers cours de vietnamien à la fac, je ne cache pas que je suis assez satisfait des progrès que j’ai réalisés. Il faut dire que je n’ai pas ménagé ma peine. D’emblée, je me suis procuré de nombreux livres pour effectuer un travail parallèle à celui des cours. Mais, le vrai coup d’accélerateur eut lieu en janvier : presque tous les autres étudiants ayant abandonné les uns après les autres, je sautais une classe pour pouvoir poursuivre mes études. (Stéphanie avait également été victime du découragement…)
Désormais, j’assiste à trois cours par semaine (soit pratiquement six heures hebdomadaires). La nouvelle prof , « Bébé » en lettres dorées sur ses T-shirt, est Cô Trân ( Mademoiselle Tran ). Dans ce nouveau groupe, le rythme, plus soutenu, a encore décapité les effectifs... Pendant quelques semaines, un anglais marié avec une vietnamienne a tenté de faire de la résistance. Une japonaise un peu excentrique, nommée Suzuki, a également montré une certaine assiduité… Ces deux étudiants ont finalement lâché prise. C’est dommage pour Suzuki parce qu’elle était drôle. En cours, elle parlait beaucoup, et elle montrait tout le temps des choses écrites en chinois sur une ardoise. Personne ne comprenait rien, mais moi, j’acquiesçais systématiquement. Je me souviens qu’elle aimait beaucoup Jacques Chirac… parce qu’il aimait le Japon. Je l’informais de ses supposés comptes en banque et de sa supposée fille secrète au Japon. Suzuki tombait des nues…
Seuls résistent les étudiants coréens. Me voici donc en cours, seul, face à une dizaine d’entre eux. Ils m’ont longtemps pris pour un américain...


Mais, que sais-je ?

Après avoir appris à me présenter, à solliciter mon chemin dans la rue, à acheter des billets de train, à parler de ma famille et de mon métier, à commander un plat au restaurant, j’ai appris (avec les coréens), à acheter une télé, à répondre au téléphone, à parler de ma santé… Dans quelques semaines, nous aborderons les relations avec un banquier, les loisirs ou la location d’un appartement…

Je me familiarise petit à petit avec les sonorités et enrichi mon vocabulaire. En faisant le marché, j’ai l’impression de ne pas trop mal me débrouiller ; j’arrive à me faire comprendre. Cependant, je ne peux pas encore être positivement comblé. En ouvrant le journal, je ne suis pas en mesure de comprendre le moindre titre. En écoutant la télé, le vietnamien reste pour moi une langue incompréhensible…

Stéphanie, quant à elle vient de commencer des cours particuliers avec la prof chargée d’enseigner le vietnamien à ses CP. Elle aussi va désormais avoir trois cours par semaine.

La french touch
Pour que chacun puisse apprendre aussi un peu de vietnamien, je recense ici quelques mots faciles à retenir :

Pour commander une glace :
Café : Cà phê
Chocolat : Sô cô la
Vanille : Vani

Pour faire le marché :
Carottes : Cà rôt
Haricots verts : cô ve
Artichauts : Atisô


Pour s’habiller :
Veste : Vét
Cravate : Ca vat
Casquette : Cat két
Pyjama : Pijama

Pour voyager :
Auto : ô tô
Taxi : Tac-xi
Moto : Mô tô
Gare : Ga
Valise : Va li

Parmi la littérature que l’on trouve sur les sites touristiques pour apprendre quelques rudiments de vietnamien, j’ai trouvé un copie du guide de conversation Assimil. En lisant la quatrième de couverture, j’ai apprécié tout de suite la grande qualité de l’ouvrage. Lisez donc...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si cela peut te rassurer, j'ai beau parler couramment l'anglais, je ne comprends pas grand chose des journaux télévisés ou des journaux. Et cela est vrai même dans des pays qui parlent la même langue que moi (Canada par exemple).

En fait, c'est un phénomène normal : les journaux ne s'embarrassent pas d'explications, usent d'acronymes, de références, citent des noms sans les ressituer, etc. Difficile à comprendre dans ce contexte, même lorsqu'on parle la langue. Alors, là, dans un cadre tout neuf...