mardi 30 octobre 2007

D'autres références


Un héros très discret


On ne le sait pas en France, mais tous les chanteurs qui s’indignent du piratage de leurs œuvres, ne sont pas forcément les plus à plaindre. L’artiste français le plus touché par les « ventes sauvages » s’appelle, au Viêt-Nam, Richard Claydermann ! (Non, non, ce n’est pas une blague !). On se dit alors « et Mireille Mathieu ? ». Hélas, celle qui était une « star au Japon » n’affole pas l’industrie de la copie illégale. Et pourtant, quand je repense à son interprétation a capella de « mille colombes », pour fêter l’élection de Sarkozy, je me dis que, tout de même, ici, elle aurait encore ses chances…

Pour schématiser, dans les lieux publics, les médias, les karaokés, il y a deux tendances :

- La chanson sentimentale vietnamienne, dégoulinante de bons sentiments; chanson poisseuse qui colle aux doigts.

- Les tubes des années quatre-vingts. Un groupe phare que l’on entend une fois par jour : Modern Talking ( Le premier clip que j'ai vu à la télé vietnamienne m' a rappelé mon adolescence: « you’re my heart, you’re my soul ». Le chanteur avait un boucle à l'oreille droite, ce qui, à l’époque, passait pour une sorte de coming’out. L’autre, cheuveux permanentés blonds mi longs, tenait un synthé portable rouge, de la marque Yamaha).

Dans la même catégorie, les reprises en vietnamien. Exemple: « comme un ouragan » de Stéph’ de Monac’ en version asiatique.

Des consommateurs avertis

Le marché de la copie touche principalement le textile, la maroquinerie, les cosmétiques mais ce qui est plus surprenant, c’est qu’il n’épargne pas non plus les eaux minérales, les whiskys, les savons, les brosses à dents. Pour quelques dongs, des bouteilles contenant du thé (par exemple) se font passer pour des « scotch 12 ans d’age ». Dans un autre registre, la pratique du remballage est très répendue. Je ne compte plus le nombre de fois ou j'ai acheté des piles, soit-disant neuves, qui se déchargeaient le temps de les installer dans mon appareil photo...

Mais les vietnamiens eux-mêmes ne sont pas dupes. Pour leur moto, ils achètent japonais. Les nouveaux riches ne rechignent pas à acheter du Lancel, du Vuitton, du Dior. Du vrai ! Une nouvelle génération de boutiques de luxe ouvre ainsi sur les avenues chics du 1er district. Autre signe: les voitures sont de plus en plus nombreuses dans les rues de Saigon. Mercedes, est la marque européenne qui s’impose.

Sur d’autres cibles, les enseignes type Levi’s, Adidas gagnent du terrain…

Dans la grande distribution, Carrefour fait parler de lui, avec un représentant de choc : Tintin (« Tintin chez carrefour » bientôt dans les librairie !)

C'est du travail !

Les stages.


Les stages ont été attribués. Stéphanie n’ira pas au Japon, comme elle l’avait demandé. Elle a obtenu un stage de trois jours à Hanoi. Pas de quoi se plaindre… sauf qu’elle va être inspectée en janvier. En ce qui me concerne je pars en stage à la fin du mois de novembre à Kuala Lumpur (Malaisie). J’y rencontrerais l’inspecteur de maths de la zone « Asie Pacifique ».

Les billets d’avions et les hôtels sont pris en charge par l’AEFE (agence pour l’enseignement français à l’étranger). Mon stage se déroulant du lundi au mercredi, je partirai quand même le samedi (en payant la nuit supplémentaire du samedi) et ne rentrerai que le jeudi (là, je n’ai pas choisi, il n’y a pas d’avions entre Kuala Lumpur et Ho Chi Minh-ville le mercredi soir ; Mince alors !). Et dire qu’en France les stages se déroulent dans des banlieues glauques, sans le moindre défraiement…

Stéphanie, qui se retrouvera seule le temps d’un week end, a menacé de faire un saut à Bangkok…

La réception de Monsieur l’ambassadeur


A la Légion d’honneur, chaque rentrée était ponctuée par la visite de Monsieur le Grand Chancelier (que certains appelaient « le big boss »). Il faisait alors une allocution devant tous les professeurs en se félicitant du bilan de l’année écoulée (les deux années ou j’étais là, le bilan était « excellent ») et en dressant les perspectives à venir (création d’un laboratoire de langue, par exemple). Avec ses faux airs de Sean Connery, il maîtrisait l’exercice de façon assez impressionnante. La conclusion, était donnée avec une citation à caractère philosophique, ou un proverbe africain. Puis, l’assemblée se tournait vers un buffet arrosé au champagne (ou jus de fruits, pour ceux qui préféraient). La qualité des petits fours était irréprochable (avec une mention spéciale pour les amuse-gueules , à déguster à la petite cuiller, dans des petits verres).

A l’Ecole française d’Ho Chi Minh-ville, nous reçu la visite de Monsieur l’Ambassadeur. Il est notamment venu dans ma classe quand je faisais cours. Puis il est reparti, très vite...
Cette année, pas de réception de Monsieur l’Ambassadeur (qui sont pourtant toujours un succès). Pas de rochers Ferrero. Sans doute fait-il trop chaud ici ; le chocolat fond…

Une journée dans le delta

My Tho, BenTre

Pour satisfaire notre curiosité de visiter le delta nous avons pris, un dimanche, une excursion d’une journée. S’étant décidés à la dernière minute, nous avons opté pour un circuit organisé. Le tarif étant modique, nous ne risquions pas grand-chose (6 $ par personne, repas inclus)



Après deux heures de bus (et une halte commerciale bien inutile), nous avons embarqué dans un bateau à Mytho, sur le Mékong. Conformément au programme, nous sommes passé devant un marché flottant aux poissons. Sur le papier, cela semble intéressant ; malheureusement, il fallu se contenter (si j’ose dire) d’observer, de loin, des barges …


Nous débarquâmes, sur une île pour observer la préparation de galettes de riz et de noix de coco. Non loin, des artisans confectionnaient des couverts en bois de cocotiers. Un petit stand pour acheter les objets ainsi réalisés offrait la possibilité de rapporter un petit cadeau.


Après un frugal repas, une barque à moteur nous promena dans quelques arroyos du delta. A l’heure du thé, nous avons assisté à des chants traditionnels, plus ou moins improvisés par une chanteuse accompagnée de deux musiciens (on mettra sur le compte des sonorités asiatiques les airs faux). Non loin, un petit stand pour acheter des objets offrait la possibilité de rapporter un autre petit cadeau.

Une traversée des rues pittoresques de Ben Tre s’effectua dans une charrette tirée par un mulet jusqu’à une ferme d’élevage d’abeilles. Cette halte, qui ne s’imposait pas, offrait la possibilité de rapporter un petit cadeau à ceux qui le souhaitaient (c'est-à-dire personne) en achetant du miel.
Enfin, nous prîmes place dans une petite barque, manœuvrée à la rame par une femme, qui nous fit découvrir d’autres arroyos. Végétation luxuriante, calme absolu : images magnifiques, ambiance totalement zen. Enfin nous trouvions la justification du déplacement ! Mais ce fut court...

Pour conclure, il nous fallu encore subir la visite de la fabrique de bonbons à la noix de coco. Devinez quoi ? Un petit stand offrait la possibilité de rapporter un autre petit cadeau en achetant des bonbons!

les codes de la route



Les vapeurs d'extrème orient



Pour le fumeur, renoncer au tabagisme est difficile ici. Il faut dire que le paquet de cigarettes est à moins de 0,50 Euro… Depuis peu nous nous encrassons les poumons, mais ce n’est pas avec la cigarette. C’est peut être même pire. C’est avec la moto. Dans la circulation, nous inspirons les gaz d’échappement émanés de toute part.



Avant même de marcher, ils faisaient de la moto…

La moto est le standard pour circuler et les saïgonnais montent sur ces engins dès leur plus jeune age. Le plus souvent c’est une Honda. La voiture est réservée aux personnes aisées (modèles assez luxueux avec chauffeurs) ou aux taxis. Rouler à vélo, par contre, ça fait « pauvre » (C’est le contraire à Paris je crois, non ?). Les transports en communs se limitent à quelques lignes de bus. Ainsi, la moto est utilisée comme moyen de transport familial. Par exemple, il n’est pas rare de voir quatre personnes sur un deux-roues (parents avec les enfants), ou d’y voir des femmes donner le biberon pendant que le père conduit.

L’adaptation de la ville aux deux-roues est telles que l’on peut faire ses courses en restant assis sur sa selle : un grand nombre de vendeurs ambulants sont sur le bord des trottoirs pour vendre du pains, des fruits, de la viandes, des ustensiles divers, des journaux, des cigarettes…

Peu de gens portent le casque. Pour faire illusion, des motocyclistes portent un casque de chantier. D’autres achètent des contre façons très bon marché.

J’ai décidé que pour nos déplacements, nous allions louer une moto. Résumé de l’histoire :
Ecole primaire, collège, lycée, université … Avec l'habitude, les Xe-Om (motos taxis) que je prenais savaient exactement ou m’emmener sans que je leur dise…
Au regard du trafic, j’avais très peur les premiers jours. Pour la moto, parler de navigation en milieu urbain me semble plus approprié que de parler de conduite. La règle, c’est que, justement, il n’y a pas de règle. Tout se fait au feeling. On passe quand on sent que l’on peut passer. Feux rouges ou pas… Si on a un doute? On klaxonne !
Puis, avec l’habitude, j’ai intégré les principes de navigation. Plus à l’aise sur la moto je cessais de me cramponner et me laissais conduire tranquillement lunettes noires sur le nez et MP3 aux oreilles.
Voici quelques principes qui gouvernent la navigation :

- Oublier le code de la route en vigueur partout ailleurs
- Priorité au plus puissant : les bus sont prioritaires sur les voitures. Ils ne s’arrêtent jamais. Les voitures sont elles-mêmes prioritaires sur les motos, elles mêmes prioritaires sur les triporteurs, prioritaires sur les vélos, prioritaires, eux, sur les piétons…
- Ne regarder que devant soi. L’utilisation du rétroviseur est dangereuse pour deux raisons : il faut regarder devant soi car il y a des nombreux obstacles à éviter, et parce que, c’est en tournant la tête que ceux qui sont derrière vous anticiperont votre changement de direction (clignotants non utilisés)
- Pour tourner à droite à un feu rouge, il est permis de griller le feu puisque vous ne « traversez » pas !
- Pour tourner à gauche, il faut prendre la file de gauche à contresens (en se rapprochant le plus possible du trottoir opposé) dès que possible. En vertu de ce principe, il ne faut jamais rouler en serrant trop à droite (pour éviter ceux qui sont à contresens).
- Lorsqu’il n’y a pas de feu rouge à un carrefour, il ne faut jamais s’arrêter, il faut adapter sa vitesse, trouver une brèche, et, klaxonner. (il peut être utile de se servir d’une voiture qui emprunte la même direction et de s’en servir comme « bouclier »)
- Sur certains feux rouges, il y a un compte à rebours qui prévient (en secondes) le passage du vert au rouge et du rouge au vert. Très pratique mais… Attention ! A quelques secondes du passage au rouge, les motocyclistes décideront plus volontiers d’accélérer que de s’arrêter. Au même moment, ceux qui attendent le passage au vert anticipent leur départ !
- Les jeunes lycéens en vélo ont des trajectoires très sinueuses. Souvent à deux sur un vélo, leur attelage et peu rapide et peu stable. Des demi-tours intempestifs sont mêmes à craindre. Il faut donc les dépasser en prenant ses distances (en klaxonnant pour signaler sa présence).
- Autre écueil : les motos chargées de gros cartons. Il n’est pas rare de voir les cartons se rependre au milieu de la chaussée.
- Enfin, les piétons, les vendeurs ambulants traversent le flot de circulation avec une nonchalance déconcertante. (mais comme personne ne s’arrêtera jamais pour eux, il faut bien qu’ils se lancent quand même). Le bon sens consiste à les éviter. (en klaxonnant lorsqu’ils semblent trop distraits)
- Il faut accepter de se faire klaxonner, en réagissant, dans ce cas, avec calme (ce qui n’est pas évident car le klaxon des bus, très puissant, est terrifiant)



Autre précautions utiles :
- A l’arrêt, il faut éviter de poser le pied trop loin de sa moto ; c’est prendre le risque de se faire rouler dessus.
- Mettre un pantalon : la moto laisse chez beaucoup une trace ; une brûlure pour être précis. Celle d’un pot d’échappement qui dans la densité du trafic vient vous caresser le mollet !
- Avoir toujours sur soi une cape de pluie en cas d’averse et continuer à rouler comme si de rien n’était. Pour ne pas être trempé, la cape doit recouvrir les mains. Elle couvre par la même occasion les rétroviseurs, le tableau de bord en pendant sur les phares (qui deviennent occultés). Ce n’est pas grave, puisque ces outils de conduite sont superflus.


Voilà pour l'essentiel...

J’avais également peur des ennuis mécaniques, des crevaisons (étant donnés le mauvais état des routes). Heureusement, une collègue m’a rassuré en me disant qu’elle n’avait crevé qu’une seule fois en deux ans, car en location, le matériel est fiable.

Ayant bien intégré ces usages, nous nous sommes lancés. Prudents tout de même! Nous avons immédiatement acheté des casques.
Mais nous avons fait mieux que la collègue : nous avons crevé au bout de deux jours ! (Prix de la réparation : 2 euros)

dimanche 7 octobre 2007

enfin logés, le train-train peut commencer

L’appartement

Nous aurons finalement mis plus de trois semaines pour trouver un appartement. En fait, pour être complètement satisfaits, il aurait fallu bien plus. Nous avons consenti à payer plus cher que prévu, en étant plus loin que prévu du centre… Mais, nous avons choisi ce que nous avons trouvé de mieux.... Nous étions surtout lassés de vivre à l’hôtel, où il était difficile de gérer la préparation de nos cours et les corrections. Tout d’abord, nous avons fait une croix sur l’idée de louer une maison, par méfiance (excessive ?) des cambriolages. Certes, les maisons sont à la location bon marché, mais elles sont conçues de façon peu fonctionnelles et sont peu sécurisées. En tant qu’étranger, nous avons compris que nous étions vite "repérés", que notre comportement été disséqué et nos habitudes connues de tous dans les quartiers. Nous représentons des proies de choix pour des bandes organisées qui voient en nous des gens très aisés…
Nous avons rencontré plusieurs intermédiaires pour les visites : Monsieur Sin, Monsieur Thuan, Monsieur Tuong, Mademoiselle Hoan, les « agents » de thenesvietnam, chaocom, livinvietnam… (je n’ai pas retenu le nom de tous, et je ne compte pas tous ceux que j’ai appelés pour rien…)
Résultat, nous louons un serviced apartment. C'est-à-dire que l’appartement est meublé, équipé, et que nous disposons d’un service trois fois par semaine chargé de faire le ménage, de faire notre lessive, notre repassage et de changer les draps…Nous payons 850$ par mois (environ 620 euros). Ce prix inclus, en outre, un abonnement au câble, l’ADSL, la consommation d’eau, une surveillance 24h/24.
Tout cela est très bien, mais, hélas, ce n’est pas très grand. Nous avons une belle cuisine, mais coin séjour assez petit, et une seule chambre. Notre immeuble se situe dans le quartier de Phu Nuan. Cela vous dit quelque chose ? C’est un peu excentré, au nord de la ville … Il va falloir sérieusement envisager de louer une moto…
Point positif : c’est animé. Il y a un marché assez important à moins de cent mètres, ainsi que de nombreuses échoppes, et de cafés (ca-phé en vietnamien). Le matin, dans la rue, des vendeurs ambulants installent leurs petits stands de fruits, de légumes, de poissons à même le sol. Dans ce secteur, pas l’ombre d’un touriste.
Nous avons signé un bail qui nous laisse la possibilité de partir au bout de six mois. Peut-être pourrons nous trouver autre chose au mois de février, quand l’offre immobilière sera moins tendue ; nous verrons bien…


Le réveil sonne à 6 heures !
Dans une journée-type en semaine, nous nous levons à 6 heures. Ici, ce n’est pas très tôt. C’est l’heure ou les marchés sont déjà très animés. Et puis, il fait jour depuis longtemps ! (et cela ne changera pas, nous sommes près de l’équateur).
A 6h30, nous suivons la diffusion sur TV5 du journal de France 2 (Sarkozy ici, Sarkozy là… les soulèvements en Birmanie – ignorés au Vietnam…La coupe de monde de rugby… La mort de untel et de untel … Le foot… La météo : 14° à Paris ? Brrr…)
A 6h50, nous fermons à clef notre appartement après avoir éteint la clim’.
Nous traversons notre marché, très coloré avec ses fruits. Nous regardons dans les grandes bassines ou s’agitent des poissons frétillants, des serpents. Parfois des crevettes ou des grenouilles sautent de leurs bassines pour tenter de s’échapper…



Nous hélons alors un taxi pour aller à l’école primaire, puis de l’école primaire, un Xe-om m’attend pour me conduire au lycée ou au collège.

Stéphanie, après une entrée ou les élèves se sont montrés turbulents a fait sa loi. Désormais, ils marchent au pas. Les collégiens et les lycéens sont disciplinés et travaillent assez bien dans l’ensemble ; je n’ai pas eu à faire le « méchant » pour l’instant. Tous les livres sont enfin arrivés. Quelques pages de manuels de géographie ont été censurées : il est vrai qu’il y avait des erreurs. Elles affirmaient que le Viêt-Nam est bordé par la mer de Chine. Archi-faux : C’est la mer de l’Est !



Nous déjeunons chacun de notre côté, puis nous nous retrouvons en fin d’après midi dans un Highland’s coffee. Highland’s coffee est une chaîne de cafés assez classe à Saigon. Dans un décor soigné, on y prend un verre, en pouvant y manger un petit plat ou une pâtisserie. Les serveuses et les serveurs y portent un bel uniforme : chemise rouge, pantalon et tablier noir, casquette (style Kangool). La déco y est assez sophistiquée (mention spéciale pour le beau carrelage au sol) et on y passe de la musique down tempo (plus branchée que les chansons sirupeuses vietnamiennes entendues partout ailleurs...). En gros, c'est le genre d'endroit fréquenté par les "bobos" vietnamiens !
Nous dînons souvent dehors (vietnamien, japonais, indien....) et nous faisons parfois quelques courses le soir, chez des petits commerçants ; il n’y a pas de superettes (type 7/eleven, en Thaïlande). Nous cuisinons alors chez nous, en faisant attention à ne pas déclencher l’alarme incendie. Elle est activée par le détecteur de fumée situé non loin de la plaque de cuisson… Pour l’instant cela nous est arrivé deux fois.
En allant nous coucher, nous n’avons plus qu’à espérer qu’une partie de foot ne soit pas improvisée dans la rue au pied de notre immeuble. La pluie a du bon de ce côté-là…