dimanche 7 octobre 2007

enfin logés, le train-train peut commencer

L’appartement

Nous aurons finalement mis plus de trois semaines pour trouver un appartement. En fait, pour être complètement satisfaits, il aurait fallu bien plus. Nous avons consenti à payer plus cher que prévu, en étant plus loin que prévu du centre… Mais, nous avons choisi ce que nous avons trouvé de mieux.... Nous étions surtout lassés de vivre à l’hôtel, où il était difficile de gérer la préparation de nos cours et les corrections. Tout d’abord, nous avons fait une croix sur l’idée de louer une maison, par méfiance (excessive ?) des cambriolages. Certes, les maisons sont à la location bon marché, mais elles sont conçues de façon peu fonctionnelles et sont peu sécurisées. En tant qu’étranger, nous avons compris que nous étions vite "repérés", que notre comportement été disséqué et nos habitudes connues de tous dans les quartiers. Nous représentons des proies de choix pour des bandes organisées qui voient en nous des gens très aisés…
Nous avons rencontré plusieurs intermédiaires pour les visites : Monsieur Sin, Monsieur Thuan, Monsieur Tuong, Mademoiselle Hoan, les « agents » de thenesvietnam, chaocom, livinvietnam… (je n’ai pas retenu le nom de tous, et je ne compte pas tous ceux que j’ai appelés pour rien…)
Résultat, nous louons un serviced apartment. C'est-à-dire que l’appartement est meublé, équipé, et que nous disposons d’un service trois fois par semaine chargé de faire le ménage, de faire notre lessive, notre repassage et de changer les draps…Nous payons 850$ par mois (environ 620 euros). Ce prix inclus, en outre, un abonnement au câble, l’ADSL, la consommation d’eau, une surveillance 24h/24.
Tout cela est très bien, mais, hélas, ce n’est pas très grand. Nous avons une belle cuisine, mais coin séjour assez petit, et une seule chambre. Notre immeuble se situe dans le quartier de Phu Nuan. Cela vous dit quelque chose ? C’est un peu excentré, au nord de la ville … Il va falloir sérieusement envisager de louer une moto…
Point positif : c’est animé. Il y a un marché assez important à moins de cent mètres, ainsi que de nombreuses échoppes, et de cafés (ca-phé en vietnamien). Le matin, dans la rue, des vendeurs ambulants installent leurs petits stands de fruits, de légumes, de poissons à même le sol. Dans ce secteur, pas l’ombre d’un touriste.
Nous avons signé un bail qui nous laisse la possibilité de partir au bout de six mois. Peut-être pourrons nous trouver autre chose au mois de février, quand l’offre immobilière sera moins tendue ; nous verrons bien…


Le réveil sonne à 6 heures !
Dans une journée-type en semaine, nous nous levons à 6 heures. Ici, ce n’est pas très tôt. C’est l’heure ou les marchés sont déjà très animés. Et puis, il fait jour depuis longtemps ! (et cela ne changera pas, nous sommes près de l’équateur).
A 6h30, nous suivons la diffusion sur TV5 du journal de France 2 (Sarkozy ici, Sarkozy là… les soulèvements en Birmanie – ignorés au Vietnam…La coupe de monde de rugby… La mort de untel et de untel … Le foot… La météo : 14° à Paris ? Brrr…)
A 6h50, nous fermons à clef notre appartement après avoir éteint la clim’.
Nous traversons notre marché, très coloré avec ses fruits. Nous regardons dans les grandes bassines ou s’agitent des poissons frétillants, des serpents. Parfois des crevettes ou des grenouilles sautent de leurs bassines pour tenter de s’échapper…



Nous hélons alors un taxi pour aller à l’école primaire, puis de l’école primaire, un Xe-om m’attend pour me conduire au lycée ou au collège.

Stéphanie, après une entrée ou les élèves se sont montrés turbulents a fait sa loi. Désormais, ils marchent au pas. Les collégiens et les lycéens sont disciplinés et travaillent assez bien dans l’ensemble ; je n’ai pas eu à faire le « méchant » pour l’instant. Tous les livres sont enfin arrivés. Quelques pages de manuels de géographie ont été censurées : il est vrai qu’il y avait des erreurs. Elles affirmaient que le Viêt-Nam est bordé par la mer de Chine. Archi-faux : C’est la mer de l’Est !



Nous déjeunons chacun de notre côté, puis nous nous retrouvons en fin d’après midi dans un Highland’s coffee. Highland’s coffee est une chaîne de cafés assez classe à Saigon. Dans un décor soigné, on y prend un verre, en pouvant y manger un petit plat ou une pâtisserie. Les serveuses et les serveurs y portent un bel uniforme : chemise rouge, pantalon et tablier noir, casquette (style Kangool). La déco y est assez sophistiquée (mention spéciale pour le beau carrelage au sol) et on y passe de la musique down tempo (plus branchée que les chansons sirupeuses vietnamiennes entendues partout ailleurs...). En gros, c'est le genre d'endroit fréquenté par les "bobos" vietnamiens !
Nous dînons souvent dehors (vietnamien, japonais, indien....) et nous faisons parfois quelques courses le soir, chez des petits commerçants ; il n’y a pas de superettes (type 7/eleven, en Thaïlande). Nous cuisinons alors chez nous, en faisant attention à ne pas déclencher l’alarme incendie. Elle est activée par le détecteur de fumée situé non loin de la plaque de cuisson… Pour l’instant cela nous est arrivé deux fois.
En allant nous coucher, nous n’avons plus qu’à espérer qu’une partie de foot ne soit pas improvisée dans la rue au pied de notre immeuble. La pluie a du bon de ce côté-là…


2 commentaires:

Claire a dit…

coucou, c'est Claire
je suis heureuse que vous ayez trrouvé un petit chez vous même si c'est apparemment plus ou moins temporaire. Pour ma part ma formation d'EJE se déroule au mieu.
Je vous embrasse

Claire

Anonyme a dit…

Bonsoir,
C'est Michèle de l'USC.
Une petite moquerie sans malice : tu rédiges super bien, tu t'embrouilles dans les conversions au moment de payer, et ... tu es prof de maths, cherchez l'erreur..
En conclusion, nous sommes tous contents d'avoir eu de tes nouvelles
Bonne continuation !