Vendredi 25/11/2013
De Saigon, je prends le premier bus pour
le Cambodge. Un objectif sportif justifie mon déplacement : je me suis
inscrit au premier semi-marathon qui doit avoir lieu sur le plateau du Bokor le
dimanche 27/11/2013…
Deux heures de route : la
frontière, les casinos glauques. Deux heures encore et c’est la traversée du
Mékong avec ses vendeurs d’insectes, de coquillages, d’œufs de cailles ; les voyageurs
sont de bons clients, ils sortent leurs billets. De mon côté, j’ai plutôt des
hauts- le-cœur. Le bac est emprunté par les deux roues chargés de cochons et de
volailles vivantes et les véhicules
bourrés à craquer de tout et n’importe quoi… A chacun de mes passages sur cette
route, ces scènes insolites m’ont marquées. Les nomades assis en groupes sur
les toits des mini vans semblent toutefois en voie de disparition…
Phnom Penh, enfin… Changement de bus… Une route sublime, des rizières d’un vert luminescent, des îlots de palmiers et des maisons sur pilotis aux couleurs vives.
Puis, un grand rond-point, avec, en son
centre, un durian géant : c’est l’arrivée à Kampot au terme d’une une
dizaine d’heures de route.
Je trouve assez facilement une guest
house pas chère et parcours les quais, avec un vélo emprunté pour une petite
heure, retrouvant un peu mes marques par rapport à ma venue précédente. Je m’arrête
devant une fête foraine, devant une fête de mariage. Je dine de quelques brochettes
devant le marché en devisant intérieurement sur les ressemblances entre Kampot
et Battambang…
1 commentaire:
toujours aussi beau les paysages.
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