dimanche 29 décembre 2013

Dans les villages...


24 avril

 
 Pas simple de rouler à gauche de naviguer dans  un trafic animé par des véhicules aux vitesses aussi irrégulières qu’en Indonésie, le tout avec des indications à repérer dans un paysage urbain inconnu. Sur une carte, nous avons vaguement convenu d’un itinéraire pour visiter les alentours de Yogyakarta, trouver des villages d’artisans travaillant sur le bois. Direction plein sud vers la mer, très vite la route traverse de belles rizières, nous nous égarons un peu demandons notre chemin revenons en arrière, prenons au hasard une petite route pour surgir sur une place d’un petit village où il y a un marché. Des dizaines de vendeurs d’oiseaux de poissons, une vendeuse avec une belle balance propose du tabac au kilogramme. Un type pédale sur une bicyclette pour animer un petit manège où montent et descendent comme des bouchons sur la mer quatre petites montures mécaniques où animalières.




 Puis de nouveaux les rizières, les routes où le paddy sèche sur de grandes nattes, et le besoin de demander à plusieurs reprises notre chemin pour atteindre le village des sculpteurs sur bois. Les ateliers sont assez espacés et finalement ce qui pouvait se présenter comme un village un peu touristique, est plutôt désert. Dans un atelier, nous faisons l’acquisition à bon prix de quelques pièces décoratives. Nous tournons dans le dit village, qui est sur une petite colline boisée, puis allons manger sur le bord de la route sur les bancs en bois d’une petite roulotte. Sans vraiment savoir ce que nous avons commandé, on grignote quelques galettes de riz soufflé et buvant une infusion citronnées servie dans des choppes en plastiques remplies de glaçons à ras bord, comme une promesse de maux de ventre à venir. Un bon bol de soupe au riz et aux légumes arrive. On ne pouvait attendre mieux au niveau de la qualité ! Le tout nous coutera 20 000 roupies, soit moins de 2 euros. Pas de maux de ventre finalement, plutôt mal au dos, suite aux nombreux kilomètres parcourus en moto. Le soir venu, nous profitons de véhicule pour faire un tour d’un autre quartier assez touristique, Prariwotaran. A l’apéritif, nous commandons une vodka, mais il n’y en a pas. Je me rabats sur un Green Sand, sorte de Canada dry citronné, un soda qui a la particularité de ne pas bénéficier de la mention halal, il contient 0,5 gr d’alcool.
 
 
 

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