mardi 25 septembre 2007

découverte du contexte local




29 août : Toujours jetlag


Après le petit déjeuner servi à hôtel, nous nous rendons à l’école primaire. On nous indique dans un français avec un accent prononcé que le directeur est au collège. Malheureusement, une fois au collège, nous ne pourrons pas le rencontrer, pas plus que le proviseur, puisqu’ils sont en réunion. Nous ferons toutefois connaissances avec des collègues qui sont venus travailler sur place. Accueillants, ils nous donnent quelques informations sur la ville, les transports, les logements …
Nous devrons nous faire rapidement à l’idée de circuler en mobylette : bien que la circulation soit folle au premier abord, elle obéit à des règles auxquelles nous nous familiariserons progressivement et puis surtout, les déplacements à pied sont difficiles compte tenu de la chaleur. Dans un premier temps, pour les déplacements à deux, nous attraperons au vol des taxis, qui sont nombreux, confortables, climatisés et dont la course moyenne ne doit pas excéder 2 euros.
La question délicate est celle de la location d’un appartement. Apparemment, un nouveau collègue, arrivé depuis plus de 10 jours s’y emploie avec énergie, mais sans succès. Il faut un budget d’environ 600 $ (tout se négocie en dollars). De plus, les européens sont des cibles privilégiées pour les cambrioleurs, qui extorquent des informations sur leurs habitudes auprès des femmes de ménage et du voisinage. (Il est paraît-il mal venu, lorsque l’on loue une maison, de refuser les services de la femme de ménage qui est suggérée par les propriétaires - et qui doit certainement leur servir d’indic…). Bref, tout cela n’est pas très rassurant.
Dans l’après-midi, nous circulons dans le 1er district de Saigon, le centre-ville en quelque sorte, avec ses larges trottoirs et ses boutiques de luxe. Nous passons devant la cathédrale « Notre Dame » (eh oui ! ici aussi !) et devant la poste centrale, monumentale, dont la verrière métallique est l’œuvre de Eiffel (eh oui ! ici aussi !).
Mais comme, statistiquement, il pleut 22 jours au mois août à Saigon, c’est donc en toute logique que nous essuyons un nouvel orage.
Dans la soirée, nous retrouvons les collègues rencontrés le matin et dînons avec eux. Ils nous présentent un vietnamien francophile, qui va nous aider à trouver un logement.
Ce premier contact avec les autres profs est très réconfortant ; ils se montrent très disponibles pour nous aider.

Ils nous indiquent que l’université propose des cours de vietnamien. Eux-même s’y sont mis, mais, l’apprentissage semble très difficile. Même après quelques années, leur niveau reste très modeste…

30 août : Cholon


Nous avons hâte de découvrir Cholon, le quartier chinois de Saigon. C’est, entre autre, avec ce quartier que Saigon a hérité d’une réputation sulfureuse. Nous nous promenons dans les allées du marché, haut en couleurs, de Binh Thay et visitons quelques Temples (lieux de cultes Taoïstes) et quelques Pagodes (lieux de cultes Bouddhistes). Aux plafonds des pagodes, des serpentins d’encens brûlent et donnent un parfum envoûtant à nos visites.
Mais nous n’oublions pas que nous devons rester pragmatiques… Nous consacrons du temps également ces premiers jours à nous équiper de téléphones portables (utiles pour les rendez-vous de visites de logements) et d’un photocopieur-scanner-imprimante (utile pour préparer les cours - il doit y avoir un nom pour ça, mais je l’ignore)
Dans l’après- midi, nous nous mettons au travail ; la rentrée approche et je n’ai toujours pas ouvert mes livres de lycée…

31 août




Comme d’habitude, nous prenons le petit déjeuner à hôtel Nous nous familiarisons en prenant notre café vietnamien aux ritournelles des vendeurs ambulants qui passent dans notre rue pour vendre des bananes, du riz, des soupes, des magazines, des ustensiles de cuisines…
Nous rencontrons cette fois à l’école le directeur du primaire, qui nous fait visiter les lieux. Il s’agit d’une ancienne maison coloniale autour de laquelle ont été construites des salles de classe. Dans chaque salle, il y a un beau carrelage ancien, des ventilateurs aux plafonds, la climatisation…Dans la cours de récréation, des fontaines d’eau permettent aux élèves de se désaltérer. Stéphanie rencontre alors d’autres collègues et prend ses marques dans sa classe ; de mon côté, je me rends au lycée pour rencontrer le proviseur.
Il m’informe que j’aurais une 6ème, une 4ème, une 2de et une 1ère S. Chaque classe est composée d’une vingtaine d’élève, sauf pour la première S, qui n’en compte que 11.
Pour retourner au collège je prends une mobylette-taxi (un Xe-Om comme on dit ici), mais je commets une erreur de débutant. Il se met à pleuvoir légèrement, puis bientôt c’est un énorme orage alors que suis sur la mobylette. Je n’ai pas encore acheté de cape pour la pluie…
Je suis trempé en arrivant cinq minutes plus tard à l’école. Comme par hasard, la pluie cesse quant je suis en mesure de m’abriter. Ceci dit, je n’ai pas froid du tout, la température étant largement supérieure à 30 °C.
Nous préparons notre rentrée, mais le petit souci qui pointe le bout de son nez est le suivant : aucun livre, aucun cahier, aucune fourniture n’a été livré à l’établissement. Le container, devant acheminer les commandes est bloqué à la douane.

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