mardi 25 septembre 2007

premier week-end



1er septembre : A la recherche d’un logement



Tout le monde nous l’a dit. Les prix deviennent fous. Avec les autres collègues qui ont été recrutés pour la rentrée, nous échangeons nos impressions sur telle maison ou tel appartement que nous visitons. Le constat est que les appartements sont sombres (avec peu de fenêtres, - ou avec un mur en vis-à-vis à 50 cm) et mals conçus (chambres minuscules mais salles de bain immenses). Souvent, le mobilier fait penser à de la recup’ de meubles des années 70.
Côté maisons, les conceptions laissent également songeur. Les maisons sont limitées en largeur, (pas plus de 3mètres de façade sur la rue) mais très profondes (10 mètres) et très hautes (avec des hauteurs sous plafonds de 3,50 mètres). Comme elles sont collées les unes aux autres, imaginez, là encore, le peu de luminosité… Le plus souvent, le rez-de-chaussée sert de garage : il faut bien mettre les mobylettes quelque part ! A chaque étage, il y a au plus deux pièces, et au dernier étage, une terrasse. Une maison moyenne possède 3 ou 4 étages. Par rapport aux appartements, elles sont assez bon marché.
La difficulté est donc trouver la perle rare. Et il faut faire seul ! En effet, il n’y a pas à proprement parler d’agences immobilières ayant pignon sur rue à Saigon. C’est par le bouche à oreille que se font les contacts pour visiter des logements… Ou en sonnant aux portes quand on voit une annonce dans la rue (mais les annonces en vietnamiens sont difficiles à comprendre, vous comprenez ?!…)
Toutefois, à l’issue d’une première journée de recherche, ou un intermédiaire, qui me proposait des visites, m’a baladé à travers toute le ville, une maison retient mon attention. Elle possède trois chambres avec salles de bain, une belle cuisine et une belle terrasse (au dernier étage). Les murs sont impeccables, le mobilier à mon goût. La rue semble tranquille… Le loyer ? 800 dollars par mois, soit environ 600 euros (Nous serons payés en euros… Vive l’euro « fort » !)
En fait, je compte beaucoup sur « Monsieur Sin », le vietnamien qui nous a été présenté et qui nous a laissé entendre qu’il avait des choses à nous présenter adaptées à nos besoins. Après tout avons-nous besoin de trois chambres avec trois salles de bains ?


2 septembre : férié

Le 2 septembre est le jour anniversaire de l’indépendance du Vietnam (2 septembre 1945)
C’est un dimanche, alors, pour « rattraper », les vietnamiens n’iront pas travailler le lundi. (Pas mal comme idée, non ? ). Malgré tout, l’activité dans les rues n’a rien de plus calme que les autres jours. Toutes les boutiques sont ouvertes. Les vendeurs ambulants continuent leurs commerce. Les jeunes filles du petit atelier de couture qui est juste à côté de hôtel travaillent elles aussi. C’est d’ailleurs incroyable, car quelque soit l’heure à laquelle nous passons, nous les voyons toujours travailler, assises parterre ( mêms si parfois nous les surprenons en train de manger furtivement un pho (une soupe).
Nous allons dans le centre commercial, connu ici sous le nom de marché russe. A l’intérieur nous avons la surprise de croiser Laure Manaudou et Zidane …. Laure Manaudou, probablement inconnue par les vietnamiens, pose sur une affiche pour Lancel ; Zidane fait la publicité pour un produit Adidas (un shampoing ?). Près de sa photo, des guillemets lui prêtent des propos en vietnamien (apparemment il a plus de connaissances que moi, je ne comprends pas ce qu’il raconte…).
Comme les autres jours, nous prenons notre repas dans un restaurant. Un repas coûte moins de 2 euros dans une cantine de rue, entre 2 et 3 euros dans un restaurant plus confortable. Un restaurant qui revient à 5 euros est déjà un restaurant cher, et pour 10 euros c’est très cher ! (restaurants japonais par exemple). Ce qui est toutefois agaçant, c’est l’empressement des serveurs à vouloir prendre nos commandes alors que nous n’avons pas eu le temps de consulter le menu. Les problèmes de communication sont fréquents et nous nous retrouvons avec des plats que nous n’avons pas commandés (souvent plus chers, comme par hasard…)

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